Nancy sur le fil
NANCY BAT BRIVE : 3-2.
Les sets : 25-17 (21), 20-25 (23'), 21-25 (27), 25-23 (26'), 15-11 (19').
BRIVE._ Les Nancéiens n'avaient pas de retard à l'allumage et au premier temps mort technique, ils étaient logiquement devants (8-4). Avec des réceptions approximatives et des attaques souvent contrées, les Cabistes n'arrivaient pas à recoller au tableau d'affichage. Pis, avec 4 services manqués, ils donnaient des points gratuits. A contrario, Nancy déroulait, sous l'impulsion de Coloras et Fuahea déchaînés (19-12, puis 25-17).
La deuxième manche démarrait sur un tempo plus soutenu. Avec des attaques enfin tranchantes de Mustedanovic et Valentin, les Corréziens posaient des problèmes à la défense lorraine. Le tout additionné aux contres d'Amrane, donnait de l'ampleur à l'avance cabiste (13-18). Les Nancéiens n'y arrivaient plus, et un ultime block de la doublette Amrane - Mustedanovic faisait rentrer les deux formations aux vestiaires à une manche partout (20-25).
Revigorés, les Cabistes prenaient le troisième set à bras-le-corps, sur deux blocks de Valentin et Dor (0-3). Le block corrézien régnait, avec une belle efficacité de la paire de centraux Amrane et Dor (7-14). Mais avec la rentrée de Kiciak, les Lorrains recollaient à la marque et la partie devenait électrique (17-19). Mais, sur un contre de l'omniprésent Mustedanovic, le CABCL remportait la manche (21-25).
Nancy jetait alors toutes ses forces dans la bataille, et un block d'Harabagiu leur donnait un léger avantage (7-4), vite effacé par une succession de fautes directes (12-12). L'intensité montait d'un cran, et chaque point était âprement disputé (20-20). Dans cette fin de manche au couteau, c'est Nancy qui tirait son épingle du jeu et Coloras poussait les équipes au tie-break (25-23).
Les Lorrains poursuivaient sur leur dynamique et prenaient le score (5-2). Brive n'arrivait pas à recoller et une ultime réception manquée de Bartholdy scellait la rencontre (15-11).
Noir c'est noir !
Diminué par les absences de Taghin et Demésy le Nancy Volley n'a pas tenu la distance face à Martigues.
MARTIGUES BAT NANCY VOLLEY MAXÉVILLE /JARVILLE : 3-0.
Les sets : 23-25 (26'), 21-25 (26'), 17-25 (24').
MAXÉVILLE._ Avant la trêve, le Nancy Volley va disputer un match à six points à Brive. Le déplacement en Corrèze s'annonce crucial suite au revers des troupes d'Emmanuel Dumortier devant Martigues. En concédant un second revers d'affilée après leur faux pas à Lyon, les Maxévillois se sont littéralement mis dans la panade. Certes, le coach nancéien pourra arguer que les blessures d'Adrien Taghin (entorse à la cheville) et Guillaume Demésy (genou) en fin de semaine avaient déjà largement compromis les chances nancéiennes. D'autant que Christian Fuahéa, confronté à des problèmes familiaux, avait dû passer la semaine à Paris. Et pour couronner le tout, Alexandre Hentzen, grippé, n'a pas pu suppléer Cantamessi à la passe. La poisse !
Explosion en plein vol
Pour cette rencontre, Emmanuel Dumortier avait choisi de lancer à la pointe Philippe Kiciak. L'ancien Spinalien n'a fait illusion que pendant 22 points dans le premier set, signant au final un peu flatteur (10/25). C'est d'ailleurs dans cette première manche que le Nancy Volley montrait son plus beau visage de la soirée. S'appuyant sur des réceptions parfaites d'Ilié ou de Zach, Cantamessi pouvait mettre sur orbite ses attaquants, dont le stratosphérique Coloras (8-7). Certes, Martigues et les 2,08 m de Kaminski, son pointu polonais, aplatissaient quelques ballons dans le camp maxévil- lois. Mais Nancy tenait bon grâce aux smashes à trois mètres de Kiciak (16-14). Utilisant à merveille le punch de ses centraux, le Nancy Volley maintenait l'écart (22-20). C'est alors que Kiciak envoyait une attaque dans le filet. Martigues prenait pour la première fois les devants (22-23) et empochait même le set sur une faute au service de Cantamessi (23-25).
Même si Zach et Coloras ne lâchaient pas l'affaire, trois nouvelles attaques hors ligne de Kiciak faisaient les affaires de Martigues (5-5). Sérajnik, le passeur provençal, se faisait alors une joie de servir Kaminski et le rusé Lomacz ou de mystifier ses adversaires sur des services dans les zones de conflit. Malgré tout, un contre de Cantamessi et une roulette de Zach rapprochaient les Jarvillois du second temps mort technique (15-13). Mais l'infernal Kaminski allait encore hausser le ton (16-18 puis 18-24). Les trois balles de set sauvées par Nancy ne servaient à rien (21-25).
Dans la dernière manche, le collectif maxévillois se désagrégeait rapidement. Malgré quelques soubresauts de Harabagiu et Lapinta, les locaux explosaient en plein vol (17-25). Rideau !
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