BLAKE ET MORTIMER IN MAXEVILLE
Halle de l'espace Edgar P.Jacobs de Maxéville & Préau des Arts de l'IUFM de Lorraine du 12 Janvier au 28 février 2009 Documentées avec rigueur, les histoires de Edgar P.jacobs ont initié plusieurs générations de lecteurs à la connaissance du monde à travers la Science et l'Histoire Elles comptent parmi les oeuvres de fiction ayant le plus suscité de vocation de scientifiques, physiciens, archéologues, paléontologues, ingénieurs aéronautiques, écrivains et ... auteurs de bandes dessinées ! Il était donc évident que Edgard P.Jacobs trouve son univers mis à l'honneur par la mairie de Maxéville, qui a souhaité au travers de son projet de Médiathèque "Science et imaginaires", présenter une exposition célébrant le soixantième anniversaier du "Mystère de la Grande Pyramie", célèbre album de la série Blake&Mortimer. Conçue en partenariat avec la fondation Jacobs, cette exposition propose notamment des fac-similés de l'album "Le Mystère de la Grande Pyramide", 20 panneaux pédagogiques (sur Jacobs, la chambre d'Horus, l'égyptologie), une pyramide en toile imprimée de 49m2 au sol et 5m de haut (reproduction de la pyramide de Kheops), un film 3D sur la pyramide telle qu'elle est imaginée par Jacobs dans l'album, deux bornes vidéo diffusant des documentaires sur Jacobs... cette exposition pédagogique et ludique jette un pont entre la fiction et la réalité, l'imagination et la science, le rêve et l'histoire. Vous pourrez regarder d'ici quelques temps une conférence des égyptologues Jean-Pierre Corteggiani et Florence Quentin Conférence pyramidale Les aficinados d'Egypte et de BD se sont donné rendez-vous au forum de la Fnac lundi 2 février. Jean-Pierre Corteggiani et Florence Quentin, égyptologues, y tenaient conférence sur l'exposition ludique : "Blake et Mortimer 3 in Maxéville".
Jacobs une histoire qui dure Croquis préparatoires, plans, fac-similés de l'album, correspondances avec les scientifiques, bornes vidéo, reconstitution des cases agrandies de la BD, photographies, panneaux explicatifs, le visiteur est également happé par une pyramide géante de 5 mètres de haut qui fait face d'entrée dans la grande halle d'exposition. bédéphile ou pas, on ne pouvait être, mardi soir, lors du vernissage de l'expo sur Jacobs, que sous le charme face à la richesse des documents à nouveau exposés. Une inauguration en grande pompe dans un cadre parfaitement adapté bien que "brut de décoffrage", selon l'expression employée par Henri Begorre. De quoi présager de belles réhabilitation sur l'ancien site des caves des vins de la Craffe, sans forcément tout chambouler à grands frais. la température plombait un peu l'ambiance, seul petit bémol vite oublié peut-être sous l'effet d'un cocktail de clôture des plus généreux. "L'exposition est superbe. Pour moi, Jacobs était un visionnaire. J'ai lu ses BD quand j'étais jeune", commentait une visiteuse lors du vernissage "Blake et Mortimer in Maxéville". Jacobs à Maxéville, c'est une histoire qui dure. déjà la troisième édition depuis que la commune a décidé de rendre hommage à l'artiste en l'associant à la destinée du futur pôle culturel.
"La fondation Jacobs partenaire nous accorde maintenant toute sa confiance ainsi nous avons le droit de donner son nom à notre espace", expliquait la mairie. Philippe Biermé, l'ami de Jacobs présent pour l'événement, devait se réjouir d'un tel regain d'intérêt. L'engouement pour cet événement dépassant le cadre strictement régional. Pour le 60e anniversaire du "Mystère de la grane pyramide", le choix de mettre à l'honneur cet album culte était évudent. Oeuvre majeure du célèbre dessinateur belge en effet que cette aventure tournée vers l'Egypte ! La portée scientifique, le souci du détail, la clairvoyance d'un Jacobs visionnaire et l'extrême documentation font que ses albums sont toujours d'actualité. "C'est précisément cet album que j'ai découvert quand j'étais au lycée et qui fut pour moi un révélateur", confiait le maire, en dévoilant les premières pages de l'album qui mettent l'accent sur la culture scientifique et le mystère de Kheops. Le maire dont on connaît la carrière scientifique, ce qui n'est pas anodin, évoquait l'intérêt tant ludique que didactique d'une telle eposition dans la thématique sciences et imaginaire développée à Maxéville. Dans son discours, Patrick Baranger, directeur de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Lorraine (IUFM), partenaire privilégié, enchaînait tout de go sur l'intérêt pédagogique d'une telle exposition à la "dimension récréative mais aussi éducative". Une partie de l'exposition est d'ailleurs installée au Préau des Arts de L'IUFM. "Il convient de prendre en compte la désaffection préoccupante dont pâtissent les études et filières scientifiques actuellement en France. C'est important de sensibiliser les plus jeunes dès 6 ans" a-t-il ajouté. Evoquant ensuite la galerie de l'IUFM qui en s'intéressant depuis toujours à l'art et aux sciences fut un peu le précurseur en la matière. Le partenariat pédagigique de l'IUFM sur certains ateliers, celui des Petits débrouillards, de la MJC, montrent combien la municipalité souhaite associer ses partenaires et sensibiliser jeunes et scolaires. Un spectacle de danse réalisé par la Compagnie Amnésia autour de la chambre d'Horus est même annoncé pour 2010. Incontestablement l'oeuvre de Jacobs trouve un épanouissement artistique dans bien des domaines. La fondation jacobs, M. Biermé, son président, la municipalité, Jérôme Wannepain, chargé de mission médiathèque qui a mis en scène l'exposition, et Béatrice de Martin, adjointe à la culture, proposent-là quelque chose d'extraordinaire. Nul doute, les visiteurs seront nombreux.
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